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Après avoir gravé trois intégrales de ces sonates beethovéniennes sur disque et en avoir donné deux en concert à Londres et à Bruxelles, c'est maintenant à Paris que l'un des pianistes les plus remarquables de sa génération se produit dans ce programme qu'il connaît dans ses moindres détours, allées et envols symphoniques. Plus de trente ans de la carrière du compositeur embrassée en huit concerts dont chacun donne à entendre l'évolution du Maestro de ses débuts à Bonn jusqu'à l'apogée de sa carrière viennoise.
De la forme sonate - comme du concerto ou de la symphonie - qu'il parachève et renouvelle entièrement, Beethoven en a composé plus de trente de la fin des années 1790 à 1822, destinées au salon privé ou aux grands concerts publics, à deux (énigmatique opus 111 à entendre le 17 juin), trois ou quatre mouvements et d'exécution "facile" (du moins c'est ce qui est écrit sur la partition) ou difficile.
De la forme sonate - comme du concerto ou de la symphonie - qu'il parachève et renouvelle entièrement, Beethoven en a composé plus de trente de la fin des années 1790 à 1822, destinées au salon privé ou aux grands concerts publics, à deux (énigmatique opus 111 à entendre le 17 juin), trois ou quatre mouvements et d'exécution "facile" (du moins c'est ce qui est écrit sur la partition) ou difficile.
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À la fin du Siècle des Lumières, ces pierres de touche de l'art classique encore redevables à un Haydn ou un Mozart sont très vite très personnelles. Après 1800, les recherches s'y font de plus en plus remarquer et s'impose un ton nouveau jusqu'à l'éclatement du moule classique après la grande crise de 1815, comme dans cette Sonate opus 106 "Hammerklavier", impressionnante et prophétique (donnée le 2 mars) ou l'opus 27 "Clair de lune" (à entendre le 15 juin).
C'est fort de l'expertise d'une riche et longue carrière et d'un compagnonnage intime avec l'œuvre de Beethoven que Jean-Bernard Pommier nous livre les arcanes de ce monument architectural que forment ces trente-deux sonates au carrefour du Classicisme et du Romantisme. Virtuose refusant l'emphase et la déclamation, le pianiste (et chef d'orchestre) Jean-Bernard Pommier rend justice à l'œuvre d'une vie, chaque soirée, avec une simplicité vraiment altière et un engagement jamais grandiloquent. Clarté, maturité, maîtrise, voilà du grand art qui convainc et enchante.
C'est fort de l'expertise d'une riche et longue carrière et d'un compagnonnage intime avec l'œuvre de Beethoven que Jean-Bernard Pommier nous livre les arcanes de ce monument architectural que forment ces trente-deux sonates au carrefour du Classicisme et du Romantisme. Virtuose refusant l'emphase et la déclamation, le pianiste (et chef d'orchestre) Jean-Bernard Pommier rend justice à l'œuvre d'une vie, chaque soirée, avec une simplicité vraiment altière et un engagement jamais grandiloquent. Clarté, maturité, maîtrise, voilà du grand art qui convainc et enchante.
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Prochains récitals les 27 mai, 4 juin, 15 et 17 juin 2015 à 20 h 30.
Salle Gaveau, 01 49 53 05 07.
45-47, rue de La Boétie, Paris 8e.
>> sallegaveau.com
Programme du 27 mai 2015 :
Sonate n°13 en mi bémol majeur opus 27/1 "Quasi una Fantasia".
Sonate n°7 en ré majeur opus 10/3.
Sonate n°27 en mi mineur opus 90.
Sonate n°21 en ut majeur opus 53 "Waldstein".
Salle Gaveau, 01 49 53 05 07.
45-47, rue de La Boétie, Paris 8e.
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Programme du 27 mai 2015 :
Sonate n°13 en mi bémol majeur opus 27/1 "Quasi una Fantasia".
Sonate n°7 en ré majeur opus 10/3.
Sonate n°27 en mi mineur opus 90.
Sonate n°21 en ut majeur opus 53 "Waldstein".